Il est à signaler que l'Association de Sauvegarde de l'église de Saint-Symphorien a pris en charge l'entretien et la restauration entre autres de la décoration intérieure des murs de l'église. Voir à ce sujet l'activité de cette association en cliquant sur l'onglet "vie associative".
L'église nichée au creux du village
En complément, quelques informations sur la chaire de l'église de Saint-Symphorien-du-Lévézou :
La chaire possède des ressemblances avec celles confectionnées par F. Routaboul, comme les décors à feuilles d'acanthes du «cul de lampe», le tore à feuilles de chênes et de glands du bas de la cuve (Fayet, Villecomtal, et Caplongue). La coquille Saint-Jacques et les pilastres (moulures) séparant les panneaux décorés des évangélistes s'apparentent à son style. L'abat-voix présente aussi certaines similitudes: festons et cordons noués, le haut est couvert d'une sorte de couronne qui existe à Montagnol et à Laverdolle. Mais la rampe très simple n'est pas signé Routaboul. Le support ajouté sous la chaire à la place du décor final en gland est récent.
La chaire curiale a aussi de nombreuses ressemblances avec le travail du sculpteur d'Auriac-Lagast (dôme, siège). L'examen des meubles de l'église de Saint-Symphorien laisserait penser que F. Routaboul a confectionné ou supervisé la fabrication de ce mobilier avec l'aide d'un ou plusieurs ouvriers issus du Ségala (peut-être Antoine Henri Camboulives revenu à Caplongue?). Il est difficile de connaître les noms des apprentis puis ouvriers de nos maîtres-menuisiers, car à ce jour nous n'avons trouvé aucun contrat d'apprentissage dans les archives notariales des cantons: Monts du Requistanais et Raspes et Levézou. Les recherches ne sont pas terminées.......
(d'après Mariette LECLAIRE, octobre 2017, remerciements de l'équipe municipale)