On parle de la commune aux sept voire huit clochers, (voir les 7 cloches sur le blason symbolisant les 7 clochers) mais en se situant dans des temps plus anciens, on parlerait plutôt de commune aux 11 clochers : les 8 existants ainsi que les églises de Valencas, Amalon, la Roubière.
La paroisse de Valencas, rendue inutile par le rattachement du village à la paroisse Saint Sernin du Viala, est abandonnée. On pense que Le Viala du Tarn a du devenir village vers le 11ème ou 12ème siècle et qu’il s’est entouré de remparts vers le 15ème siècle.
L’église primitive incluse dans l’enceinte devait concourir à la défense du village.
L’église dans laquelle nous nous trouvons est donc dédiée à Saint Saturnin (Sernin).
Nous savons qu’en 1383 furent réunis au monastère Saint Sernin lès Rodez, un prieuré et une cure, sis au Viala, qui dépendaient préalablement du monastère bénédictin d’Ispagnac en Lozère.
En 1472 et 1504 des documents relatent la mise en place de curés mais ce n’est qu’en 1613 que commencent les registres paroissiaux.
Le 25 juin 1778, le sieur Cassagnes, architecte de la ville de Rodez a commencé à démolir le sanctuaire et sacristie du Viala et le 15 juillet, la pierre fondamentale a été bénie par le prieur dédicacée au nom de Madame de LAROCHE LAMBERT (abbesse du monastère et prieure du Viala) y a été inscrit.
Cette pierre de fondation a été récupérée et réemployée dans la construction et l’inscription est nettement visible. Elle est placée au-dessus du claveau central de l’arc doubleau en plein cintre, fermant ladite chapelle ouvrant perpendiculairement sur la nef.