( page en cours de construction)
1790: L'Assemblée Constituante crée le département de l'Aveyron. Création du canton du Viala du Tarn.
1820: Maximum de la population dans la commune avec 2051 habitants
Vers 1850, Ouverture du chemin de Salles-Curan à St Georges de Luzençon par le Viala du Tarn
1924/1929: Contruction du barrage de Pinet
Pinet et son pont suspendu avant la construction du barrage.
Construction du barrage, le pont suspendu est toujours là!
Accrochage du câble porteur au palan sservant à le tendre
Carte postale de Pinet: le château, l'église et le barrage
(le pont suspendu est encore présent à l'avant plan!)
De nombreuses autres photos de la construction du barrage sont à votre disposition à la bibliothèque.
1914/1918: premier conflit mondial: 93 victimes dans la commune. L'exode rural s'aggrave.
1942/1944: Occupation allemande. Maquis de Coudols
Un monument à la mémoire des morts du maquis de Coudols a été édifié sur la D.44 à la bifurcation sur Coudols
Monument sur la D44
Plusieurs raisons justifient son emplacement en ce lieu: la facilité d'accès, sa présence sur le territoire du maquis "Alfred MERLE" ou de Coudols, la proximité de la bergerie où, le 28 juillet 1944, cinq hommes du maquis F.T.P. de Coudols furent fusillés et brûlés, un sixième, blessé au moment de l'attaque de la bergerie, ayant été achevé un peu plus loin.
Le 26 juillet 1944, trois F.T.P., trahis par "Marcel" un de leurs camarades, sont tombés sur les bords du Tarn à Millau, entre les mains d'une section de S.S., livrés à la Gestapo, torturés, exécutés le 6 août.
Deux jours plus tard, à l'aube du 28 juillet, le même Marcel, sous uniforme ennemi, guide un détachement d'une compagnie allemande cantonnée à Millau sur les lieux du maquis de Coudols.
Officier et soldats laissent leurs camions sous garde sur la route, suivent leur guide à travers quelques centaines de mètres de pâtures, pénètrent avec lui dans un bois de chênes en pente, se dirigent vers l'orée au nord où la bergerie est à demi-cachée: des coups de cisaille sont donnés aux fils du téléphone qui relient les postes au P.C. du maquis.
La bergerie où eut lieu l'attaque
La bergerie est près d'être encerclée. Un cri déchire le silence: "Les boches sont là!" Quatre hommes se glissent derrière les fourrés et les arbres, disparaissent malgré le feu croisé des F.M. mis en place.
La bergerie est cernée. Cinq hommes à l'intérieur. L'un a déjà été tué. Les quatre autres, sur ordre, sortent les bras levés: l'officier sur le pas de la porte fusille chacun d'une balle dans la nuque. Leurs cadavres, à nu, sont traînés à l'intérieur, arrosés d'essence. Quelques grenades éclatent. Tout saute. Tout n'est bientôt plus que flammes, puis cendres.
Après la bergerie, le P.C. où le traitre guide les soldats de la terreur. En chemin, dans des bruyères, un blessé est étendu. Il avait pris la direction du P.C. pour y donner l'alerte, malgré sa blessure; ses forces l'ont trahi... Une balle en plein front met fin à sa vie. Sixième victime. Fouilles, pillage, incendie dans les cantonnements proches.
Une trentaine de paysans des environs est arrêtée, ensuite emmenée comme otages à Millau. Ils seront relâchés le lendemain.
1946: La commune compte 1 114 habitants.
1982: La commune compte 539 habitants.